Alors que les retards de paiement des TPE et PME repartent à la hausse cette année, les entreprises se doivent, pour limiter autant que possible les délais de règlements de leurs fournisseurs, d’explorer tous les moyens propres à améliorer leur cycle de facturation. Il se trouve qu’en la matière, la dématérialisation des factures a déjà fait la preuve de son efficacité…

Marquée par une décennie difficile, la conjoncture économique apparaît cette année plus favorable aux entreprises. Gage de cette embellie, les retards de paiement des grandes entreprises sont enfin passés cette année sous la barre des 10 jours (Baromètre des délais de paiement Ifop/Cabinet Arc). Une tendance qui n’est cependant pas observée dans les TPE et PME. En dépit de carnets de commandes qui se remplissent, leurs délais de paiements sont en effet passés de 11.8 jours en 2016 à 14.5 jours en 2017, générant un risque non négligeable pour les trésoreries de leurs fournisseurs.

Des délais de paiement mieux encadrés

Pour limiter les effets néfastes des retards de paiement sur l’activité des entreprises, le gouvernement légifère sur le sujet depuis plusieurs années. En 2008, la LME plante le décor et limite les délais de paiement à 60 jours nets …


[TRIBUNE] Depuis 2013, les réglementations, obligations et lois encadrant la facture électronique se multiplient. Après avoir atteint le même niveau de reconnaissance que la facture papier, la facture électronique s’apprête à devenir incontournable dans les relations inter-entreprises. Mais que dit exactement la loi ? Faut-il absolument y passer ? Et peut-on vraiment supprimer le papier ? Si la facture électronique existe en France sous forme EDI depuis 1990 et en Europe depuis la Directive 2001/115 du 20 décembre 2001, c’est le 7 juillet 2003 qu’elle a vraiment été intronisée. C’est, en effet, à cette date que la France a transposé cette directive européenne autorisant la transmission sécurisée de la facture électronique au moyen d’une signature électronique ou d’un format structuré de type EDI. La facture électronique n’est donc pas une nouveauté en soi.

2013 : une piste d’audit pour garantir l’authenticité de la facture

En octobre 2013, la Directive TVA 2010 est venue bousculer tout cela en imposant à toutes les factures, qu’elles soient au format papier ou électronique, la mise en place d'une piste d'audit permanente, fiable et documentée (art 289 VII-1°) dès lors que la facture n’est pas sécurisée au moyen d’une signature électronique (suivant l’art 289 VII-2°), …

Les entreprises anticipent les échéances réglementaires sur la facturation électronique

Depuis plus d’une décennie maintenant, le législateur français œuvre pour favoriser la facturation électronique. Cette année, une nouvelle étape est franchie, avec la mise en place progressive de l’obligation de dématérialiser les factures fournisseurs envoyées vers la sphère publique, via le portail Chorus Pro. Une contrainte légale certes, mais qui ouvre la voix à de nombreux avantages.

Une mise en œuvre réglementaire progressive

Initiée par une Directive de 2001 (applicable en 2004), la réglementation visant à encadrer et à favoriser la facturation électronique a franchi un nouveau cap au début de cette année. L’ordonnance n°2014-697 du 26 juin 2014 établit en effet, à compter du 1er janvier 2017, l’obligation pour toutes les entités publiques (État, collectivités territoriales et établissements publics) de recevoir les factures électroniques et, pour tous les fournisseurs du secteur public de transmettre leurs factures au format électronique selon un calendrier progressif : 1er janvier 2017 pour les grandes entreprises, 1er janvier 2018 pour les ETI, 1er janvier 2019 pour les PME et 1er janvier 2020 pour les micro-entreprises.

De Chorus Factures à Chorus Pro

Avant même ces nouvelles contraintes légales et depuis le 1er janvier 2012, l’Agence …



Entité du groupe Accelya jusqu’en octobre 2016, en charge des activités EDI et de la dématérialisation des factures, Ventya est désormais un prestataire indépendant et incite aujourd’hui les entreprises à passer à la facture électronique. Et voici pourquoi.

Parce que cela va devenir une obligation

Depuis le 1er janvier, pour toutes les grandes entreprises (plus de 5000 salariés) et les personnes publiques travaillant avec l’Etat et les collectivités territoriales, la connexion au portail Chorus Pro est devenue obligatoire pour la transmission des factures. Et il en sera de même pour tous les fournisseurs de l’Etat - ETI, PME et TPE - d’ici 2020. “Nos clients sont essentiellement des entreprises privées et certaines ont déjà besoin d’être connectées au portail Chorus Pro et veulent automatiser les flux de facturation, explique Dominique Bougnot, le directeur de Ventya. Nous les accompagnons dans ce sens.”

Pour réduire les coûts

Si la dématérialisation a des avantages indiscutables, même pour les entreprises émettant peu de factures, elle prend tout son sens pour celles qui gèrent de gros volumes de factures. Elles peuvent ainsi réduire les coûts d’impression et de distribution, limiter la manipulation et la circulation des copies et éviter les pertes. Dilicom, le réseau du …